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une photo de François Fabre, accordéoniste

musique, théâtre, sciences

Ayant toujours en ligne de mire l’esprit des musiques populaires,

entre swing et musique de l’est, entre Bach et les Beatles,

François Fabre s’est approprié l’accordéon à sa façon, en toute liberté.

Il crée des morceaux, compose, ses mélodies imprègnent, marquent en toutes circonstances, il reste inventif et réconcilie à coups sûrs les contrariés de l’accordéon avec cet instrument ouvert à toutes les cultures, à tous les styles, résolument moderne.

une photo de François Fabre prise par Fbee

Amoureux des mots, ce troubadour des temps modernes s’empare de l’arme qu’il manie avec jubilation : la grande hache qu’est l’Humour.

Il écrit, avec tendresse et fantaisie, des couplets (à tout le monde), des refrains (à disques). Rien ne l’arrête, Il aime quand la langue sonne, quand le verbe, riche et subtil, se mêle à la musique, quand le jeu de mots fait mouche.

NATIONAL, TON FRONT -  François Fabre
04:17

NATIONAL, TON FRONT - François Fabre

@francoisfabre Paroles et Musique : François Fabre Une chanson sur le Ras. National (ex Front National) et par extension tous les mouvements ou partis qui lui ressemblent. https://soundcloud.com/francois-fabre ---------------------------------------- /les paroles de la chanson/ Les gens dans la rue Ne se regardent plus Leurs yeux se déplacent En fixant leurs godasses Pas un pas à gauche Un regard à droite Pas un pas adroit Plus de regards à gauche Ils prenn’nt les tournants En allant droit devant Car le pas qu’ils emboîtent Il est à l’extrême droite La haine et la peur L’insécurité Sont les trois couleurs D’ la France enflammée Discours démagos Criant aux complots C’est la nouvelle tendance L’heur’ de saisir sa chance Faut trouver une raison À n’import’ quel problème Du fond d’ son pavillon Ou dans son HLM Si l’ampoule a claqué Au plafond des WC Y’a pas de doute c’est La faute aux étrangers C’est fou ce qu’on voit loin Depuis son petit coin Lorsque l’œil adéquate C’est la vue d’extrême droite Rat ! Sang bleu ! Ment ! National ton front Et ta raie publique La démocratie Sur un tas d’ fumier La France éblouie Par des idées borgnes Miroir aux alouettes Et boul’ de cristal Pas de place à donner A l’intelligence Le peuple est flatté Dans son ignorance Les partisans défilent Tout habillés de biais Ils regard'nt leur nombril Et voient le monde entier Un marteau piqueur À la place du cœur La peur et la haine Coulent dans leurs veines Une offre éternelle Pour tuer ton frère Une place aux palaces Contre un œil de verre Discours démagos Criant aux complots La faute au système Toujours tout pour les mêmes La France aux Français Voilà la vraie chance Pour les immigrés Reste la sous-France Si ta mèr’ panique Vas prév’nir ton père Que la République A niqué ta mère Que dans les villages On est à la marge Qu’ c’est la faute à ceux Des vill’s et des banlieues Rat ! Sang bleu ! Ment ! National ton front Et ta raie publique La démocratie Sur un tas d’ fumier La France éblouie Par des idées borgnes Miroir aux alouettes Et boul’ de cristal Hé petit français De souche ou d’ailleurs Hé vieil immigré Crachant sur le beur Toi qui va voter Et qui va crier : « Marine y’en a marre de tous ces cafards qui piqu'nt not' boulot, qui touch'nt les allocs, la sécu, le gros lot. I' s'en mett'nt plein les poches !» La haine et la peur L’insécurité Sont les trois couleurs D’ la France enflammée Une offre éternelle Pour tuer ton frère Un’ place aux palaces Contre un œil de verre Alors tu portes aux nues Dans une foule en transe Cell' qui rêv' d'être élue A la têt' de la France La Maraine Lapine La nouvell' copine Des Français's et Français Qui sav'nt plus où aller Qui se sont mis à croire Les récits mensongers Et les ragots de foire D’un parti relooké Mais la Recon-quête De Maraine Lapine Par Icour Zemmer C’est qu’i’ court, i’ court Plus malin, plus fort Dans l’fond c’est kif-kif Bourricot corico Vers la poule aux œufs d’or Et sa boule de cristal National ton front Et ta raie qu’on guète Le parfum de France A mauvaise odeur Le grand déclin d’œil Et les idées borgnes Miroir aux alouettes Et boul' de cristal
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